Un cheval tang

17 avril 2020

« N’y a-t-il pas de chevaux qui hennissent au bord du fleuve, entre les grandes pierres rondes et luisantes, dans l’eau qui dort sous la verte lumière… »
Octavio Paz

Ce bel étalon en terre cuite appartient à la catégorie de pièces funéraires nommée « mingqi » (objets de lumière). Principalement destinées à assurer un certain standing de vie pour le défunt dans l’au-delà, ces pièces possèdent une aura magique. Le cheval raconte une époque de grande ouverture politique et culturelle pour la Chine qui exploite les fameuses routes de la Soie. Dépourvus d’équidés de grande stature, les Chinois en profitent pour acquérir de magnifiques étalons auprès des marchands arabes.

Cheval sellé. Chine. Mobilier funéraire d’une tombe d’époque Tang (608-906). Terre cuite à glaçure de style sancai. H. 37 cm, long. 41 cm.
Photo L. Lourenço, Musée Barbier-Mueller.

Pour des commentaires, retrouvez-nous sur Facebook, Instagram, Twitter et LinkedIn.